Le Directeur National du Contrôle des Marchés Publics (DNCMP), Éric Georges Yétongnon, sa collaboratrice ainsi que sept autres personnes de l’administration publique ont été placés sous mandat de dépôt, mercredi 21 juin 2023, par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). C’est dans le cadre d’une enquête menée par la Brigade Economique et Financière (BEF) pour une affaire de fraude dans un marché public de 60 millions FCFA.

Pots de vin ou rétro commissions ? C’est la question que tentent d’élucider les enquêteurs après l’attribution et l’exécution d’un marché public de 60 millions francs CFA au Conseil National de Lutte contre le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies.
Les enquêteurs ont découvert, sur la base d’information, dans un ordinateur un fichier contenant des noms devant lesquels sont inscrits respectivement des montants. Le nom de l’une des collaboratrices du DNCMP figurerait sur la liste. Dans la foulée, la Brigade Economique et Financière (BEF) a écouté le Directeur National du Contrôle des Marchés Publics (DNCMP), Éric Georges Yétongnon, le lundi 19 juin dernier.
Une dizaine de cadres de l’administration du Ministère de l’Economie et des Finances dont le DNCMP et sa collaboratrice ont été déposés en prison par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), mercredi 21 juin 2022.
De sources proches du dossier, le jeudi 22 juin, la Brigade Economique et Financière a interpellé l’épouse du DNCMP.
Un autre proche du DNCMP serait en garde-à-vue toujours dans le même dossier.
Les informations font état de vingt personnes impliquées dans cette affaire de fraude dans un marché public attribué à une entreprise au Conseil National de Lutte contre le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies.
Le procès est prévu pour le 10 juillet prochain.
M. M.