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Politique

Ces putschistes du Dahomey




L’histoire de la République du Bénin (ex Dahomey), s’est écrite, de 1960 à ce jour, en deux périodes majeures. Une, postcoloniale dominée par une instabilité sociopolitique qui court de 1960 à 1990. Les neuf (09) premières années de cette période ont été marquées par des coups d’Etat. La seconde période est celle du Renouveau démocratique intervenue en 1990 avec l’organisation historique de la Conférence des forces vives de la Nation et qui permet au Bénin d’aujourd’hui de souffler mieux politiquement.

« Dahomey, l’enfant malade de l’Afrique ». C’est par cette appellation qu’on désignait ce petit pays situé à l’Ouest du continent noir qui est devenu République Bénin en 1975. Un qualificatif qui fait suite aux nombreux coups d’Etat perpétrés juste au lendemain de son accession à l’indépendance.
Depuis ce cérémonial du 1er août 1960 d’une indépendance « accordée » par la puissance coloniale proclamée par Hubert Maga, premier Président du Dahomey, les anciennes élites coloniales, pour la plupart originaires du Sud du pays, se sont lancés dans la conquête du pouvoir d’Etat et ce, sans grande surprise, a ouvert la boîte de Pandore des coups d’Etats orchestrés différemment par l’armée.
Avant que Mathieu Kérékou, alors commandant de l’armée, ne vienne mettre « fin » à ces putschs, plus d’une dizaine de coups d’Etats a été perpétrée en neuf (09) ans dans le pays. Cette instabilité politique qui a commencé par s’observer, à peine trois ans après l’indépendance, puise sa source des alliances, parfois contre nature, mises en place avant la proclamation de l’indépendance du pays. Une querelle qui date même de la période coloniale entre les acteurs politiques, les élites du Sud et du Nord de Dahomey.

Les « manœuvres » avant l’indépendance

« Avant la proclamation de l’indépendance le 1er Août 1960 à Porto-Novo, la capitale du Bénin, des tractations politiques ont eu cours et la division, la haine, le mépris de l’autre et surtout la soif du pouvoir ont été la tasse que se sont servies les différentes élites de cette époque », rappelle François Sounouvou, historien béninois.
A l’Assemblée nationale française en mai 1951, les élections ont révélé l’implosion de l’Union progressiste dahoméenne (UPD) et le leadership de Sourou Migan Apithy a été contesté, l’obligeant à aller aux élections avec une nouvelle liste : l’Union française (UF).
En conséquence, les natifs du nord du Dahomey auxquels le comité directeur de l’UPD avait refusé une seconde place sur la liste ont claqué la porte et ont fondé le Groupement ethnique du nord du Dahomey (GEND) qui deviendra plus tard le Mouvement démocratique dahoméen (MDD). Son leader, Hubert Maga est élu. « Une fois les sièges attribués, Apithy crée sa formation politique : le Parti républicain du Dahomey (PRD) », signale l’historien.
Les querelles de personnes créent des courants aux lignes floues au sein des partis au sud du Bénin alors que dans le nord, Hubert Maga réussit à hisser son mouvement au rang de parti rassembleur et en août 1957, le Mouvement démocratique dahoméen (MDD) devient le Rassemblement démocratique dahoméen (RDD).
Au même moment, on note au sud du pays, une kyrielle de partis politiques qui enterrent l’historique UPD. En marge de ce bouillonnement politique, l’histoire va continuer de s’écrire.
En mai 1957, Sourou Migan Apithy est élu vice-président du Conseil de gouvernement du Dahomey, le poste de président étant réservé de droit au gouverneur de la colonie. Une élection contestée par certaines élites de l’époque.
« Le 4 décembre 1958, Sourou Migan Apithy est tout nouveau président du Conseil de gouvernement. Mais ironie du sort, contrairement à ce qui s’est passé dans la plupart des anciennes colonies accédant à l’indépendance, cette position de président du Conseil de gouvernement ne le portera pas à la tête du nouvel Etat », précise Félix Iroko, professeur d’histoire à l’Université d’Abomey Calavi.
En Avril 1959, la première Assemblée nationale dahoméenne est élue sans majorité politique distincte. C’est alors un gouvernement d’union nationale qui conduira le pays à l’indépendance.
Deux grands groupes politiques se constituent au sud du pays autour de deux leaders, Sourou Migan Apithy et Justin Tomètin Ahomadégbé, inconciliables. Cette situation profite à Hubert Maga qui reçoit le soutien de l’Union démocratique dahoméenne (UDD-RDA) de Justin Ahomadégbé. Il est donc élu premier président du Dahomey, le 26 juillet et proclame l’indépendance du pays le 1er août 1960.

La « saga » des coups d’Etat

L’exercice du pouvoir du tout premier Président du Dahomey n’aurait duré que trois ans environ avant que ne survienne l’instabilité du pouvoir d’Etat. Juste au lendemain de sa prise de fonctions à la tête du Dahomey, le pays est secoué par d’importantes grèves et manifestations à travers les deux grandes villes du pays, Cotonou et Porto-Novo.
Face aux mécontentements observés dans l’opinion publique et ne pouvant pas rester inactif face à cette situation qui n’arrange pas un pays fraîchement indépendant, le colonel Christophe Soglo prend le pouvoir en octobre 1963 et Hubert Maga, président élu, est obligé de se réfugier en Côte d’Ivoire. C’est le début d’une série de coups d’Etats au Dahomey.
Mais malgré sa destitution, Hubert Maga (1916-2000) reste néanmoins un acteur politique très présent et le peuple dahoméen se retournera vers lui en mai 1970 pour mettre un terme à la crise institutionnelle qui secoue alors le pays. Il restera à la tête du Dahomey jusqu’au putsch mené par Mathieu Kérékou le 26 octobre 1972, le coup d’Etat de toutes les convoitises et de tous les intérêts.
Le colonel Christophe Soglo (1912-1984), devenu général après son coup d’Etat d’octobre 1963, rend le pouvoir aux civils à la suite des élections organisées en janvier 1964. Mais, n’étant pas satisfait après, il reviendra au pouvoir en décembre 1965 par un nouveau coup d’Etat. Contrairement à son premier coup qui lui a permis de quitter le pouvoir après les élections, il sera lui-même renversé par un coup d’Etat mené par le colonel Maurice Kouandété.
Les élections organisées, avec la volonté du Président putschiste, le colonel Christophe Soglo, en janvier 1964 a favorisé le retour des civils au pouvoir. Sourou Migan Apithy (1913-1989) remporte les élections et devient ainsi le deuxième président civil ayant accédé au Palais de la Marina après les indépendances du pays.
Les querelles d’avant indépendance existant toujours entre les rivaux du sud du Dahomey, le Parti démocratique dahoméen (PDD) démet le 27 novembre 1965 Sourou Migan Apithy de ses fonctions et nomme Justin Tomètin Ahomadégbé à la tête de l’Etat. Une manœuvre qui n’a pas été du goût des militaires qui, par l’intermédiaire du général Christophe Soglo, mettent fin par un coup d’Etat au blocage institutionnel, le 29 novembre 1965 (deux jours seulement après cette décision du PDD). Sourou Migan Apithy et Justin Ahomadégbé ont été obligés de démissionner.
Tahirou Congakou (1913-1994) alors président de l’Assemblée Nationale a été porté à la tête du gouvernement provisoire, suite au blocage institutionnel occasionné par Apithy et Ahomadégbé. Il détient la particularité d’être le premier civil qui accède au pouvoir, sans élection et sans coup d’Etat. Il sera néanmoins renversé par un coup d’Etat mené par Christophe Soglo, qui ne digère pas cette façon de gérer le pays par ces civils.
Le 20 décembre 1967, Christophe Soglo qui était pourtant sûr de sa gestion des affaires de la cité est renversé par un putsch militaire et le Colonel Maurice Kouandété (1932-2003) prend le pouvoir.
Devenu ainsi le deuxième militaire à accéder au pouvoir après un coup d’Etat, le colonel Maurice Kouandété cède sa place, quelques jours plus tard, à Alphonse Amadou Alley. Toujours assoiffé par le pouvoir pour y avoir goûté, le colonel Kouandété renverse le 10 décembre 1969, le Président Emile Derlin Zinsou mais cèdera à nouveau sa place à Paul-Emile De Souza, le 13 décembre 1969, c’est-à-dire, trois jours plus tard. Il détient alors le record de la plus petite durée au pouvoir. Il aurait fait au total, en deux coups d’Etats, cinq (05) jours au pouvoir.
Le coup d’Etat perpétré par le colonel Maurice Kouandété en décembre 1967 a permis de confier le pouvoir au lieutenant-colonel Alphonse Alley (1930-1987) qui était en ce moment, le chef des Armées du Dahomey. Il quitte le pouvoir en juin 1968.
En juin 1968, Emile Derlin Zinsou (1918 - 2016) devient le deuxième civil de l’histoire qui accède au pouvoir, sans élection et sans coup d’Etat. Son avènement fait suite aux nombreuses crises gouvernementales. Etant donné qu’une division s’observe entre les militaires, Emile Derlin Zinsou a été choisi pour prendre la tête de l’État. Il sera renversé par un coup d’Etat dirigé par le trio composé du Colonel Maurice Kouandété, du Colonel Sinzogan et du Lieutenant-colonel Paul Emile de Souza.
A la suite de ce coup d’Etat en décembre 1969, un Conseil militaire désigne le lieutenant-colonel Paul Emile De Souza (1931-1999) comme Président de la République, après le coup d’État que lui-même, Maurice Kouandété et Sinzogan ont perpétré. Mais, il rendra le pouvoir aux civils, en mai 1970, après la mise en place du Conseil présidentiel encore appelé « le monstre à trois têtes ».

Le Conseil présidentiel mis en place consacre le retour du premier Président du pays ayant proclamé l’indépendance du pays, Hubert Maga. Le Conseil étant rotatif à raison de deux ans entre les « trois monstres », Hubert Maga, prenant le pouvoir en mai 1970 a rendu le pouvoir en mai 1972 à Justin Tomètin Ahomadégbé (1917-2002). Ce dernier accède ainsi au pouvoir et devient le troisième Président civil qui prend la tête du pays sans élection et sans coup d’Etat. Mais malheureusement, il a été renversé après seulement six (06) mois de pouvoir par le plus célèbre de tous les coups d’Etat au Dahomey, celui du 26 octobre 1972.
Il aura marqué l’histoire du pays à plus d’un titre. C’est lui qui, incontestablement, détient le record de longévité au pouvoir après un coup d’Etat. Lui, c’est Mathieu Kérékou (1933-2015). Il a eu l’avantage de diriger le pays non seulement comme militaire (1972-1991), mais aussi comme civil (1996-2006), après des élections démocratiquement tenues.
Après sa prise du pouvoir par ce coup d’Etat, Mathieu Kérékou mit sur pied le Gouvernement militaire révolutionnaire (GMR). D’importantes réformes ont été engagées et celle du 30 novembre 1975 a permis le changement du nom du pays. Ainsi le Dahomey devient la République populaire du Bénin (RPB). S’il a réussi à gérer et à se maintenir au pouvoir pendant tout ce temps, c’est compte tenu de son management et sa maîtrise de l’armée sinon après la révolution de 1972, d’autres tentatives de coups d’Etats ont été enregistrées.

Des coups d’Etats foirés

« Dans un régime aussi révolutionnaire, impossible de ne pas enregistrer de tentatives de coups d’Etats », affirme le colonel parachutiste Djohoun, ancien directeur de la garde républicaine sous Mathieu Kérékou. Impossible certes de les quantifier selon le colonel mais des annonces et des tentatives ont été mises à nu et les auteurs auditionnés par le régime révolutionnaire. Les généraux Mama Sika Séïdou, Nazaire Hounoukpè et Akanni, se rappelant tous de ces moments aussi douloureux, s’accordent sur ces annonces souvent médiatiques des « coups d’Etats » après la prise du pouvoir par Mathieu Kérékou.
« Moins de deux ans déjà après sa prise du pouvoir, Mathieu Kérékou a déjoué le premier coup d’Etat », rappelle le général de la brigade aérienne Séidou Mama Sika, ancien ministre de l’Intérieur et collaborateur très proche de Mathieu Kérékou. Tout en signalant que ce dernier n’avait pas participé au coup d’Etat qui l’a porté à la tête de la Nation, le général affirme que les acteurs et auteurs du coup d’Etat du 26 octobre 1972 lui ont fait appel pour sa rigueur, son sens de responsabilité et ses capacités managériales. Alors qu’il était encore commandant en ce temps, ses supérieurs n’ont trouvé de gêne en l’appelant pour qu’il conduise le mouvement révolutionnaire malgré son jeune âge.
« Nous avions eu foi en lui, nous avions cru en ses capacités et je crois que nous n’avions pas eu tort. Il était le meilleur parmi nous. Il présentait plus l’image d’un homme courageux et intègre », avait affirmé fièrement Janvier Assogba, l’un des auteurs du coup d’Etat de 1972, dans un entretien accordé à La Nouvelle Tribune, en décembre 2015. Selon lui, Mathieu Kérékou avait fait asseoir « sa gouvernance sur des renseignements, même s’il est devenu un filou par la suite ».
« Si vous échangez à trois, soyez déjà sûr qu’un des membres du trio vendra la mèche. C’était presque la norme », signale le colonel Djohoun. Et c’est justement ce service de renseignement aussi efficace qui a recalé les fomenteurs de coups d’Etats sous son règne.
Des tentatives de ces insurrections, deux ont particulièrement marqué le « règne » de Mathieu Kérékou. L’agression armée de Bob Denard, intervenue le 16 janvier 1977 et le coup fomenté le 4 avril 1988 par le général François Kouyami.
Tout en se rappelant des circonstances qui ont permis de « maîtriser » les mercenaires de Bob Denard, le général Mama Sika avoue que le Bénin a eu de la chance car, les hommes en uniforme qui devraient se rendre au Togo par voie terrestre pour un match entre les deux nations étaient tous regroupés à quelques encablures de l’aéroport de Cotonou.
Même s’il convient de reconnaître le coup de maître de Bob Denard, le colonel Djohoun clame qu’il a été « mal renseigné sur certains aspects et le retard accusé par son vol en est pour grand-chose ».
Pour celui raté de 1988, c’est encore dû au renseignement. La mèche a été vite vendu et l’instigateur interpellé et découragé.
« Il est difficile de prêter foi à toutes ces annonces de coups d’Etat échoués car, c’était aussi des moyens dissuasif et communicationnel afin de décourager tout Béninois ambitionnant une telle action », soutient le colonel Djohoun.
Néanmoins, reconnaît le général Mama Sika, des tentatives, les vraies, ont été pourtant enregistrées.
In fine, l’exercice du pouvoir par le général Mathieu Kérékou n’a pas été aussi rose. Mais, il a tenu le coup et a su manager afin de garder le pouvoir pendant dix-huit (18) ans environ.
Cette instabilité politique à la tête de la nation béninoise serait-elle à l’origine du retard économique que connaît le pays depuis lors ? Selon certains observateurs, ces coups d’Etat sont certes à l’origine du faible niveau de développement du pays mais après tant d’années écoulées, le Bénin devrait déjà se reprendre pour se lancer véritablement sur la voie du développement.
Engagé sur la voie de la démocratie après la Conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990, le pays connaît depuis 1991, l’organisation et la tenue régulière des élections et l’alternance au pouvoir.
Une avancée dans ce domaine, même si certains estiment que la démocratie, telle conduite au Bénin, ne favorise pas le développement de cette nation.

Josaphat DAH-BOLINON

ENCADRE :Chronologie des coups d’Etat au Dahomey (actuel Bénin)
  1er Août 1960 : Accession au pouvoir de Hubert Maga, premier Président du pays après son indépendance

Hubert Maga, premier Président du pays après son indépendance

  Octobre 1963 : Christophe Soglo renverse le Président Maga et orchestre ainsi le premier coup d’Etat de l’histoire de Dahomey.

  Décembre 1965 : Christophe Soglo procède à son deuxième coup d’Etat en reversant le pouvoir dirigé par Sourou Migan Apithy, élu par le peuple et ayant pris le pouvoir des mains de ce même Christophe Soglo.

Christophe SOGLO, premier militaire ayant pris le pouvoir par les armes

  20 décembre 1967  : Maurice Kouandété renverse Christophe Soglo qui était pourtant sûr de son pouvoir. Maurice Kouandété remet le pouvoir au civil peu de temps après.

Maurice KOUANDETE, deuxième militaire ayant accédé au pouvoir

  10 décembre 1969  : Maurice Kouandété, insatisfait de la gestion du pays, renverse Emile Derlin Zinsou et prend à nouveau le pouvoir qu’il va remettre au lieutenant-colonel de l’armée, Paul Emile De Souza.

Paul Emile de Souza porté au pouvoir après le coup d’Etat du trio (Colonel Maurice Kouandété, Colonel Sinzogan et Lieutenant-colonel Paul Emile de Souza)

  26 octobre 1972 : Mathieu Kérékou procède au coup d’Etat « le plus célèbre » de l’histoire du pays en renversant Justin Tomètin Ahonmadégbé. Il dirigea le pays jusqu’en 1990 où il rendit le pouvoir à Nicéphore Dieudonné Soglo à la suite d’une élection démocratique intervenue après l’organisation de la conférence des forces vives de la nation.

Mathieu KEREKOU, l’homme ayant dirigé le pays en tant que militaire et civil

Chronologie des coups d’Etats et succession des présidents au Dahomey

  Août 1960 - Octobre 1963 / Mai 1970 - Mai 1972 Hubert MAGA (1916-2000)

  Octobre 1963 - Janvier 1964 / Décembre 1965 - Décembre 1967 Christophe SOGLO (1912-1984)

  Janvier 1964 - novembre 1965 Sourou Migan APITHY (1913-1989)

  Novembre - décembre 1965 Tahirou CONGAKOU (1913-1994)

  20 décembre – 21 décembre 1967 / 10 décembre – 13 décembre 1969 Maurice Kouandété (1932-2003)

  Décembre 1967 - juin 1968 Alphonse ALLEY (1930-1987)

  Juin 1968 - décembre 1969 Emile Derlin ZINSOU (1918 - 2016)

  Décembre 1969 - Mai 1970 Paul Emile de SOUZA (1931-1999)

  Mai 1972 - 26 Octobre 1972 Justin Tomètin AHOMADEGBE (1917-2002)

  Octobre 1972 - Avril 1991 / Avril 1996 - Avril 2006 Mathieu KÉRÉKOU (1933 - 2015)

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

26 octobre 2018 par Judicaël ZOHOUN




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