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L’Institut National de la Femme (INF) envisage d’autres actions pour se rapprocher davantage des populations en ce qui concerne la lutte contre les violences basées sur le genre. L’INF l’a fait savoir, vendredi 2 septembre 2022, à l’occasion de la présentation du bilan de 12 mois d’activité depuis sa création.
L’INF entend sensibiliser davantage sur les violences basées sur le genre. « La sensibilisation de la grande masse n’est plus vraiment efficace. Nous voulons nous rapprocher de la cellule familiale, être plus près des gens », a indiqué Huguette Bokpè Gnacadja, secrétaire exécutive de l’INF, vendredi 2 septembre 2022.
L’INF envisage installer 100 points locaux dans tous les arrondissements, faire une concertation avec les maires, les préfets, les directions départementales de la police républicaine, la présidence des tribunaux, les ONG, les leaders religieux, les Observatoires du genre en place dans toutes les universités.
« Nous voulons prévoir plus d’un point focal à Calavi, nous rapprocher de la population afin de mieux comprendre certains mécanismes et habitudes et mieux toucher du doigt la vulnérabilité des victimes », précise la secrétaire exécutive.
La mise en place d’un Fonds d’assistance aux victimes démunies et financé par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers est également envisagée.
En ce qui concerne le bilan des actions réalisées depuis le 1er septembre, l’INF a enregistré cent-cinquante-six plaintes dont dix-huit viols sur mineures et huit sur majeures, trois enlèvements et séquestrations, vingt cas de violences patrimoniales, cinq cas de violences physiques domestiques et six cas de coups et blessures volontaires. Des infractions à raison du genre pour lesquelles la commune d’Abomey-Calavi vient en première position.
M. M.