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L’Honorable Éric Houndété ne pourra pas porter le flambeau du parti Les Démocrates à la présidentielle 2026. Une situation qui a surpris plus d’un eu égard au profil et aux multiples efforts consentis par le personnage à la tête du parti. Mais à y voir de près, on se rend compte que l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale était à courant des intrigues contre sa candidature.
C’est fait ! Le député Éric Houndété ne sera pas candidat du parti Les Démocrates au scrutin présidentiel du 12 avril 2026. En lieu et place, le parti a opté pour le duo Agbodjo-Lodjou. Si les faits sont surprenants, il faut reconnaître que le député annonçait déjà les couleurs.
Dans une requête en date le 09 Octobre 2025, adressée à la Cour Constitutionnelle, l’élu de la cinquième circonscription exposait ce qui suit :
« Députés élus à l’Assemblée nationale, 9 ème législature, sous labannière du parti LES DEMOCRATES, dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour l’année 2026, nous avons manifesté notre intention de présenter notre candidature, conformément à la Constitution et aux lois de la République.
Mais un débat fait rage dans le parti : celui de la candidature des députés titulaires du parrainage dont la candidature à la présidentielle tend à être retoquée au motif de notre mandat de député détenteur du parrainage.
Ce débat sur le parrainage par soi-même vise en réalité à nous empêcher d’exercer nos droits politiques garantis par la Constitution et à sanctionner notre liberté de choix politique et in fine, à préjudicier de manière irréversible et irrémédiable à notre possible candidature à l’élection présidentielle de 2026, ce que votre auguste Cour ne s’aurait tolérer. »
Par la suite, il a évoqué des motifs de droit pour démontrer la nature discriminatoire dans la mesure où d’après l’article 26 de la Constitution Béninoise « L’État assure à tous l’égalité devant la loi sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion, d’opinion politique ou de position sociale… »
Pour Éric Houndété , « la tendance pour le parti de recaler les candidats à la candidature à l’élection présidentielle de 2026 à cause de notre qualité de député, opère une discrimination fondée sur notre position sociale, puisque d’autres citoyens peuvent se porter candidats sans sanction, alors que les requérants que nous sommes pourraient subir de manière préjudiciable, cette injustice à quelques jours du dépôt des candidatures à la CENA.
Il affirme « Cette tendance du parti, méconnaît la Constitution et porte atteinte à l’exercice de nos droits constitutionnels d’être candidats et à l’égalité des chances d’accès aux fonctions publiques tous pourtant garantis et protégés par la Constitution. »
S’il est vrai que le recours du député a été retiré par la suite devant la Cour Constitutionnelle, il sied de reconnaître que le critère d’auto-parrainage évoqué par le président Boni Yayi et les siens était discriminatoire.
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