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La Banque Mondiale a publié son Rapport 2019 sur la croissance en Afrique subsaharienne.
Le document indique une faible croissance avoisinant 2,6% en général bien que certains pays comme le Bénin affiche un taux plus prospère.
6,7%. C’est la performance économique qu’affiche le Bénin en 2019. Ce résultat est dévoilé par la Banque Mondiale à travers son rapport Africa’s pulse.
La performance ainsi affichée par le Bénin est la suite logique des réformes engagées par le gouvernement.
En Afrique occidentale, on note une performance de 2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. Selon l’économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l’Afrique croît presque à moins de 1% ». Comme facteurs principaux identifiés, on note la persistance des incertitudes dues aux actions commerciales dans le monde ; le ralentissement des réformes structurelles notamment la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques. Néanmoins, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s’agit de l’Egypte, du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l’Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an. Albert Zeufack souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économies sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola qui s’en sortent avec moins de 1% ».
En dehors de ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l’ensemble de la région », a indiqué l’économiste en chef de la Banque Mondiale.
Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d’Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l’efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l’Afrique. Albert Zeufack indique que « nous avons en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.
G.A.
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