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La dernière décision de
la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a suscité des
remous chez les professionnels des médias et les politiciens. Hier, sur la Radio Océan FM, le vice-président de cette
institution, Souleymane Ashanti, a tenu à dire un certain nombre de vérités.
La présidentielle de 2016 et la campagne électorale ne sont pas encore
là. Mais la précampagne fait rage puisqu’elle
est a déjà commencé au mépris des lois en vigueur au Bénin. Soucieuse de
réguler celle-ci comme le stipule la Constitution et plusieurs textes, la HAAC
est intervenue à la faveur d’une décision qui a vite fait de faire grincer les dents. Les critiques disent en effet qu’elle les empêche de se faire un peu d’argent
à travers certaines activités médiatiques
et va à l’encontre de la liberté d’opinion au Bénin.
Réagissant, le vice-président de la HAAC, Souleymane Ashanti a balayé du revers toutes
ces grognes et a déclaré que la HAAC s’est basée sur des articles du Code de
l’Information, du Code électoral et de l’institution elle –même pour légiférer
à propos de la précampagne électorale intense à laquelle on assiste depuis un
certain moment. Il revient aux professionnels des médias en particulier et à
tous en général, de bien lire la
décision de la HAAC, de l’appliquer ensuite pour ne pas subir les sanctions prévues
a-t-il affirmé. Par conséquent, pour le premier-vice-président de la HAAC, ladite
décision ne va pas à l’encontre de quelqu’un ni de quelque intérêt Pour finir, il
a laissé entendre que l’institution à laquelle il appartient, commencera avant
tout par la sensibilisation des uns et
des autres sur le contenu de cette décision salutaire pour tous et pour notre
pays.
René Adéniyi