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Amnesty International Bénin a réagi à la suite de l’élection du Bénin au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
L’élection du Bénin en qualité de membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies « (…) devrait encourager les autorités à davantage respecter et promouvoir la protection des droits humains au Bénin et au-delà de ses propres frontières », selon Amnesty International Bénin.
Dans un communiqué publié le 15 octobre 2021, l’organisation internationale de défense des droits humains indique qu’elle « sera particulièrement attentive à ce que le gouvernement assume pleinement ses responsabilités ».
Amnesty International dit prendre acte de la volonté des autorités de « s’investir dans la poursuite de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ainsi que dans la mobilisation, à travers différentes stratégies, des ressources devant permettre aux populations les plus vulnérables d’avoir accès à : un système alimentaire adéquat, une éducation de qualité, des soins de santé qui protègent les plus démunis, l’eau potable, l’énergie…etc. » « Cependant, nous leur rappelons que la promotion–essentielle -des droits économiques et sociaux, doit aller de pair avec le respect des droits politiques et civils fondamentaux (…) », a indiqué Amnesty International.
Selon l’organisation, ces droits sont mis à mal actuellement au Bénin. Des recommandations ont été faites aux autorités à la suite de l’élection du Bénin au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. « Amnesty International appelle les autorités à saisir cette opportunité pour mettre fin au harcèlement judiciaire de certains militants et journalistes, et à garantir à –la vingtaine au moins -de militants et de membres de l’opposition arrêtés dans le contexte de l’élection présidentielle d’avril 2021, leur droit à un procès juste et équitable, à recevoir des visites de leurs familles à intervalles réguliers, et à avoir un accès confidentiel à des avocats. Elles doivent aussi revenir sur leur décision prise en mars 2020, de retirer aux individus et organisations non gouvernementales le droit de soumettre directement des plaintes à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. »
M. M.
L’intégralité du message d’Amnesty International Bénin
L’élection au Conseil des droits de l’homme doit entrainer une plus grande implication en faveur des droits humains. À la suite de l’élection du Bénin au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies le 14 octobre 2021, Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International a déclaré : « Cette élection devrait encourager les autorités à davantage respecter et promouvoir la protection des droits humains au Bénin et au-delà de ses propres frontières. Amnesty International sera particulièrement attentive à ce que le gouvernement assume pleinement ses responsabilités. « Nous prenons acte de la volonté des autorités exprimée après l’élection, de « s’investir dans la poursuite de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ainsi que dans la mobilisation, à travers différentes stratégies, des ressources devant permettre aux populations les plus vulnérables d’avoir accès à : un système alimentaire adéquat, une éducation de qualité, des soins de santé qui protègent les plus démunis, l’eau potable, l’énergie…etc. » « Cependant, nous leur rappelons que la promotion–essentielle -des droits économiques et sociaux, doit aller de pair avec le respect des droits politiques et civils fondamentaux, actuellement mis à mal au Bénin. Ces dernières années ont été marquées par de sérieuses atteintes à la liberté d’expression et la liberté de réunion pacifique. « Amnesty International appelle les autorités à saisir cette opportunité pour mettre fin au harcèlement judiciaire de certains militants et journalistes, et à garantir à –la vingtaine au moins -de militants et de membres de l’opposition arrêtés dans le contexte de l’élection présidentielle d’avril 2021, leur droit à un procès juste et équitable, à recevoir des visites de leurs familles à intervalles réguliers, et à avoir un accès confidentiel à des avocats. Elles doivent aussi revenir sur leur décision prise en mars 2020, de retirer aux individus et organisations non gouvernementales le droit de soumettre directement des plaintes à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. »
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