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Nouvelle session criminelle ouverte ce mardi 11 mars 2025 au Tribunal de première instance de Cotonou dans le dossier de disparition d’un cadre du Ministère de l’économie et des finances en 2010.
A la suite des audiences tenues en 2015, 2016 et 2018 et des investigations complémentaires dans le dossier Urbain Pierre Dangnivo, le procès s’est ouvert à nouveau ce mardi 11 mars 2025 au Tribunal de première instance de Cotonou.
A la barre, les prévenus Codjo Cossi Alofa et Donatien Amoussou poursuivis pour « assassinat et complicité d’assassinat ».
Alofa, le principal accusé, révèle avoir été arrêté pour vol de moto dans la nuit du 16 août 2010, soit la veille de la disparition de Dangnivo. Il explique qu’il avait été soumis à de fortes pressions pour accepter de « porter » la responsabilité des actes qu’on lui reprochait. Il mentionne Lucien Degbo, un agent des renseignements, et son supérieur comme étant les personnes qui lui auraient demandé de confesser les faits. « On m’a dit ce que je devais dire », affirme-t-il. Quand il a été confronté à des questions imprévues devant le juge d’instruction, il admet avoir improvisé ses réponses. Il confie qu’il lui a été promis 25 millions FCFA s’il acceptait le travail qui lui était demandé.
Quid du corps retrouvé à Womey ?
Lorsqu’on l’interroge sur le corps retrouvé à Womey, Alofa affirme qu’il ne sait pas si c’est celui de Dangnivo. Alofa rappelle qu’il n’a jamais vu le corps de la victime et qu’il n’a aucune idée de son origine. Il rejette toute responsabilité dans cette affaire, insistant sur le fait qu’il n’était qu’un instrument dans un scénario.
Alofa dit ignorer aussi la provenance du treillis retrouvés à son domicile.
L’audience a été suspendue.
M. M.