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Une somme de vingt-deux millions cinq cent mille (22 500 000) FCFA oppose deux femmes du marché Gbégamey à Cotonou. Accusée et victime ont comparu, mardi 29 avril 2025, devant le Tribunal de première instance de Cotonou.
Escroquerie ou relation commerciale conflictuelle… les avocats respectifs de deux femmes du marché Gbégamey sont divisés quant à la qualification des faits portant sur un différend de vingt-deux millions cinq cent mille (22 500 000) FCFA.
La prévenue, poursuivie sans mandat de dépôt, aurait usé de manœuvres frauduleuses pour se faire remettre les fonds, selon le conseil de la victime. Elle a fait croire à celle-ci que les avoirs sont susceptibles d’être confisqués par les banques.
Les faits se sont produits en 2022 lors des délocalisations dans le cadre de la construction du nouveau marché moderne de Gbégamey à Cotonou.
De l’instruction du dossier jusqu’aux procédures d’instance, la prévenue n’a pas varié. Elle reconnaît avoir bénéficié d’un prêt dans le cadre d’une relation entre commerçantes. Le conseil de la prévenue en veut pour preuve la décharge portant reconnaissance de prêt introduit au dossier.
La défense insiste. Il s’agit bel et bien de faits d’escroquerie. Une infraction punie selon l’article 548 du code pénal.
Lors des débats, mardi 29 avril 2025, au Tribunal de première instance de Cotonou, la prévenue s’est engagée à désintéresser la victime. Elle a versé 5,8 millions FCFA et proposé de mettre à disposition sa parcelle non lotie sise à Sékou dans la commune d’Allada estimée à 16 millions FCFA.
Une proposition que rejette la partie civile mettant en cause l’exactitude de l’estimation du terrain non bâti. De plus, la victime réclame 5 millions FCFA de dommages-intérêts.
L’audience reprendra le 27 mai prochain.
M. M.