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Clôture cet après-midi, à cotonou de la réunion ad-hoc du groupe d’experts du bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Plusieurs dizaines d’experts ont passé deux jours à réfléchir sur les implications, enjeux et défis majeurs relatifs à l’élargissment de la Cedeao par l’adhésion de nouveaux pays. A l’issue des travaux, une serie de recommandations a été formulée à l’endroit des états membres, de la Cedeao.
« Vos travaux sur le thème « Les implications du potentiel élargissement de la CEDEAO et la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA) » vous ont permis d’examiner les implications de l’élargissement de la CEDEAO qui résulterait de l’adhésion du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie sur le plan économique, notamment en termes de flux commerciaux, de recettes publiques, sur le bien-être de la population et sur le chantier de mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA) ; d’identifier et de discuter des principaux défis et enjeux pour la CEDEAO et également pour les pays candidats à l’adhésion et
d’enrichir les résultats préliminaires du projet de rapport proposé par la CEA. » a fait savoir le Directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, M. Rufino d’ALMEIDA qui a clôturé la réunion. Il a promis que les recommandations formulées à l’issue des travaux seront reversées au comité intergouvernemental des experts qui commence demain, mercredi 27 juin 2018, sa 21 ème session à l’hôtel Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
« Ces recommandations constituent également votre contribution aux débats et échanges en cours aussi bien au niveau des différents pays qu’au niveau des institutions régionales sur la problématique de l’élargissement la CEDEAO et de la mise en place la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECA). » a-t-il ajouter avant de conclure.
FINAFA H.
Les recommandations |
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A l’endroit de la CEDEAO et des autres OIG
– En s’inspirant des expériences d’autres régions et au regard des niveaux et de la distribution des gains et des pertes des accords, en cas d’adhésion du Maroc et de la Tunisie, la CEDEAO devrait négocier un démantèlement tarifaire le moins rapide possible ; – Mettre l’accent sur l’aspect de partenariat avec le Maroc pour bénéficier de son savoir-faire technologique dans certains secteurs stratégiques qui peuvent renforcer la coopération entre le Maroc et la sous-région CEDEAO. A l’endroit de la CEA : a) Sur l’enrichissement du projet de rapport – Approfondir l’étude en présentant les résultats pour tous les quinze pays de la CEDEAO au regard du caractère sensible du sujet ; – Approfondir l’analyse en allant au-delà des canaux classiques des échanges commerciaux pour intégrer l’influence des flux migratoires dans le commerce. – Prendre en compte les résultats de l’étude de la CEDEAO sur les implications de l’adhésion du Maroc qui a été soumis au Sommet des Chefs d’Etats et de gouvernement tenu en décembre 2017 à Abuja ; – Explorer la possibilité d’inclure les autres pays de l’Union du Maghreb Arabe dans l’analyse. b) Sur les actions à entreprendre – Aider les pays à renforcer les capacités des Etats en matière de libération des services ; – Diversifier l’audience des réunions Ad hoc en favorisant la participation des praticiens sur la thématique centrale afin de permettre la confrontation entre les fondements théoriques et résultats empiriques sur le terrain. Cette approche devrait permettre de dégager des recommandations plus pertinentes pour la sous-région. |