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La deuxième phase de renforcement des capacités des acteurs de la performance des ministères sectoriels sur la gestion budgétaire en mode programme a démarré, mardi 22 octobre 2024. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’économie et des finances qui a procédé au lancement des travaux au palais des congrès de Cotonou.
Améliorer davantage les connaissances sur les outils de la gestion budgétaire en mode programme. Tel est l’objectif de la formation de deux journées organisée au profit des acteurs de la performance des ministères sectoriels par la Cellule d’appui au pilotage des réformes du Ministère de l’économie et des finances. Elle intervient après une série de formation-métier consacrée à la technique de préparation, d’exécution du budget et à la comptabilité.
Dans son mot d’ouverture à l’atelier, mardi 22 octobre 2024 au palais des congrès de Cotonou, le secrétaire général du Ministère de l’économie et des finances a rappelé que le Bénin a opté pour le basculement en mode programme en 2019 mais cela a été fait « de façon structurelle ». L’implémentation de la réforme par étapes a permis de prendre en compte la dorsale budget-comptabilité dans l’optique d’ « avoir in fine une qualité des informations ».
Alban Bienvenu BESSAN précise que la gestion budgétaire en mode programme vise à « garantir d’abord la rationalité des dépenses publiques et également mettre en jeu les différents acteurs de la chaîne des finances publiques ».
Le Sgm a réitéré l’engagement du Ministère de l’économie et des finances à organiser deux sessions de renforcement chaque année à l’endroit des acteurs de performance des ministères sectoriels. Il s’agira de permettre une « appropriation complète de la réforme » pour que celle-ci devienne « pérenne ». « L’objectif à terme, c’est de garantir la performance dans la gestion des finances publiques », a indiqué Alban Bienvenu BESSAN.
Les participants ont été invités à faire remonter les difficultés techniques auxquelles ils sont confrontés pour que le Comité technique puisse en tenir compte.
« (…) Nous sommes à une phase de stabilisation et (…) il va falloir évoquer ces différents problèmes (…) C’est sur les informations reçues de vous que les matériels de gestion vont être élaborés et implémentées dans le système pour faciliter l’exécution du budget », a souligné le Sgm qui souhaite compter sur la disponibilité de tous les acteurs de la chaîne des dépenses publiques.
M. M.