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Ils sont 33 signataires d’une motion de retrait de confiance adressée à l’autorité de tutelle pour dire leur désapprobation face à la durée indéterminée de la gestion intérimaire à la municipalité de Cotonou. Ces conseillers municipaux soulignent qu’après plusieurs mois d’attente, ils préfèrent retirer leur confiance au maire intérimaire. Les raisons qui fondent l’acte des élus sont entre autres, l’atmosphère délétère au sein du conseil municipal, la gestion calamiteuse de la ville de Cotonou et la crise grandissante au sein du conseil municipal en raison d’un intérim qualifié de permanent et contre à toute déontologie professionnel administrative. Ces mécontents signalent à l’autorité de tutelle la situation des conseillers municipaux qui n’essuient que mépris et inconsidération. Au regard de cela, ils fondent leur requête sur l’article 53 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin. Cet article dispose qu’ "En cas de désaccord grave ou de crise de confiance entre le conseil municipal et le maire, le conseil municipal peut par vote de défiance à la majorité des ⅔ des conseillers, lui retirer sa confiance ". Les dissidents demandent ainsi au préfet du Littoral de constater le retrait de confiance des élus au maire interimaire et d’en tirer toutes les conséquences de droit.
Avec cette rébellion au sein du conseil communal, on peut dire que Isidore Gnonlonfoun est sur une chaise éjectable à la mairie de Cotonou.
G.A.
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