1206 visiteurs en ce moment
L’émission « A l’ombre du grand baobab » de Radio Tokpa avait hier pour invités l’ancien ministre Alain Adihou de l’Union fait la Nation (UN) et Irénée Agossa, directeur de la Sonacop, président du parti Nationaliste et membre de la mouvance présidentielle. Dans tout ce qui a été dit dans l’émission, on retient par exemple que l’ex-ministre Adihou a balayé tout autre K.O pour la présidentielle de 2016.
Le Président Boni Yayi comme tout le monde le sait, ne pourra pas se représenter en 2016. Dans l’optique de voir se poursuivre ses actions pour le développement du Bénin, il a décidé d’apporter son soutien à son premier ministre Lionel Zinsou pour lui succéder à la tête du pays en tant que candidat. Une fois élu, ce dernier imprimera sans doute un nouveau souffle à son action pour développer ce même pays. « C’est la rupture dans la continuité » selon Irénée Agossa. Argumentant sa thèse, le DG Sonacop a laissé entendre que le candidat soutenu par les FCBE, le PRD et la RB est bel et bien celui-là qui incarnera cette rupture dans la continuité car il s’agira de poursuivre les actions de l’actuel Chef de l’Etat qui ne sont pas terminées sous une nouvelle dynamique. Ce qui ne signifie pas selon M.Agossa que Boni Yayi n’a rien faitet que son travail à la tête du pays est mauvais.
Réagissant, l’ex-ministre Alain ADIHOU n’est pas allé par quatre chemins pour balayer cette idées de rupture dans la continuité. Pour lui, le bilan du Président Boni Yayi étant négatif avec à la clé beaucoup de scandales et une mauvaise gouvernance, il n’est plus question pour le peuple de laisser faire les hommes issus de ce régime de faillite. Par ailleurs, il a dit que « Le KO de 2011 n’est plus possible en 2016 » vu la maturité et la souffrance du peuple. Evidemment, pour Irénée Agossa, le peuple saura choisir en faveur de son candidat le moment voulu.
Barack Godonou
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel