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La lutte contre la corruption fait partie des chevaux de bataille du régime du nouveau départ. Mais au jour d’aujourd’hui , les populations piaffent d’impatience pour voir ledit régime faire une action d’éclat dans ce sens.
Marie Soeur Tampily
Plus d’un mois que le pouvoir de la rupture est aux commandes du navire Bénin. Plus d’un mois que ce pouvoir travaille pour redonner espoir à tout un peuple éprouvé par dix ans de Yayisme ou de dix ans de scandales économiques et financiers. Mais après trois ou quatre conseils des ministres , rien à signaler concrètement dans la lutte contre la corruption. Certes, il y a des actions pour par exemple , revisiter les concours à polémique, pour annuler des décrets fantaisistes, pour interdire un ensemble de pratiques nuisibles dans l’administration publique et pour réglementer un certain nombre d’activités. Tout ceci est bon mais on constate tristement que personne n’a été épinglé jusqu’ici comme un prédateur de l’économie nationale. Dans d’autres termes, on dira que les filets de la rupture ou du nouveau départ n’ont pas encore attrapé un poisson, petit ou un grand en matière de corruption. " Le nouveau départ, c’est les paroles, les communiqués, les déclarations , les on dits " murmure un retraité venu prendre sa pauvre pension à son voisin assis sur un banc. Et l’autre d’ajouter " Koupaki a travaillé avec Yayi ; il ne peut pas faire grand chose contre la corruption " . A voir ou analyser ces propos , on peut leur donner raison quelque part. Mais lorsqu’on sait qu’on est au début du commencement pour le régime de la rupture, on ne peut qu’inviter ces Béninois pressés de voir cueillir des sangsues de l’économie nationale , au calme ou à la patience.
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