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Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, a présenté devant la commission budgétaire un budget pour 2025 s’élevant à 146 904 938 746 FCFA, contre 117 376 753 956 FCFA en 2024.
Pour l’exercice 2025, les crédits alloués au ministère sont de 146 904 938 746 FCFA, ce qui représente une hausse de 25,16 % par rapport à l’année précédente. Le budget est divisé en deux programmes principaux : le programme dédié à la production, à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles, qui bénéficie de 14 992 908 937 FCFA, en augmentation de 63,02 % par rapport aux 9 196 786 875 FCFA de 2024, et le programme « Pêche et aquaculture », qui reçoit 7 854 090 413 FCFA, en hausse de 10,99 % par rapport aux 7 075 855 487 FCFA de l’année précédente. Ce dernier programme vise à promouvoir les filières de production de poissons comme le tilapia, le clarias, le pingasius, et d’autres espèces de pêche.
Les investissements connaissent une augmentation de 14,07 %, soutenue par la mobilisation de ressources internes et des emprunts. Les dépenses ordinaires augmentent de 45,10 %, en grande partie en raison des subventions accordées aux structures autonomes telles que le Fnda, la Sonama, les Atda, la Sodesep, la Sobaa et le Cnpbv, afin de financer les acteurs du secteur, de développer la mécanisation agricole, de renforcer le conseil agricole et d’acquérir des semences végétales et animales.
Pour l’année 2025, un total de 31 projets d’investissement public est prévu, représentant un montant global de 86,05 milliards de FCFA. Parmi ceux-ci, 18 projets bénéficieront d’un financement mixte, d’un montant de 64,92 milliards de FCFA, tandis que 13 projets seront financés uniquement par des ressources internes, à hauteur de 21,13 milliards de FCFA. Un projet phare de cette année est le Développement des chaînes de valeur des racines et tubercules (Pdcv-Rt), qui recevra un financement de 41 milliards de FCFA de la Banque islamique de développement (BID). Ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, stimuler la croissance économique, et améliorer les revenus des ménages en améliorant la production, la transformation et la commercialisation de produits comme le manioc, la patate douce et l’igname. Il concernera principalement quatre Pôles de Développement Agricole (PDA) couvrant 93,44 % de la production nationale de manioc.
Les priorités pour l’année 2025 incluent plusieurs axes de développement stratégiques, tels que : la promotion d’un élevage moderne, résilient, sécurisé et rentable pour les acteurs des chaînes de valeur agricoles (CVA) ; le développement de l’aquaculture moderne et la promotion de la pêche durable ; le renforcement de la productivité des filières végétales prioritaires ; la mise en œuvre du Programme national de développement des plantations et grandes cultures ; le développement et la valorisation des aménagements hydroagricoles.
L’intensification de la mécanisation agricole tout au long des chaînes de valeur ; le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments et la promotion de la nutrition ; la structuration des filières prioritaires à travers des interprofessions ; le développement des infrastructures commerciales et des services logistiques ; le renforcement de la transformation, du stockage et de la conservation des produits agricoles.
M. M.