Les greffiers de la Cour Suprême sont en grève depuis la semaine dernière. Une nouvelle conduite validée par l’Assemblée générale du SYNTRAJAB tenue à Abomey le vendredi 11 décembre dernier. Le nœud du mécontentement exprimé, porte sur les dispositions de l’article 4 de la loi N°2004-07 du 23 octobre 2007 portant composition, organisation et fonctionnement de la haute juridiction administrative.

Ce qui a été à l’origine de la motion de grève à eux déposée au président de l’institution pour manifester leur désaccord et solliciter de sa part une forte implication dans la gestion du contentieux pour éviter la paralysie de la juridiction en question. L’indifférence du président Ousmane Batoko de la Cour Suprême est le fait du gèle des dossiers à examiner selon la motion déposée. Ceci dans un contexte où toutes les audiences ordinaires et électorales sont de nos jours bloquées. Le Secrétaire Général du SYNTRAJAB, Maître Corneille Gilles Hugues D. AFFOUKOU considère ce refus de dialogue comme étant un mépris pour leur personne et s’en indigne en raison du profil du président de la cour qui a été ancien ministre de la fonction publique. Dans tous les cas, les travailleurs de la Maison justice souhaitent un dénouement heureux de ce contentieux et restent solidaires avec leurs collègues actuellement en cessation temporaire de travail.

Nicaise AZOMAHOU